Contexte
Selon la tranche d’âge, jusqu’à deux tiers de la population suisse rapporte une activité physique inférieure aux recommandations minimales permettant de maintenir son capital santé. L’impact sur la santé et en particulier sur les maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, hypertension, diabète, certaines formes de cancer) est désormais démontré.
S’il est difficile d’amener du jour au lendemain une population sédentaire à fréquenter les salles de fitness, une démarche plus inclusive et nuancée a déjà fait ses preuves. De nombreux projets pilotes ont démontré qu’il est possible d’encourager le mouvement et l’exercice dans des environnements urbains. Dans ce contexte, l’aménagement urbain et l’évolution de la mobilité vers une utilisation multimodale (transports publics, marche et vélo combinés) peuvent jouer un rôle majeur.
Il était donc question de réfléchir à un dispositif intégré aux activités citadines et incluant des stratégies d’incitation pour maximiser son acceptation et son utilisation.